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Ford GT

656 ch, 500 000 €, une production limitée à 1 000 exemplaires : la GT n'a rien d'une Ford classique, ni même d'une supercar classique.

 

La nouvelle GT n’est pas exactement une supercar de route. Elle procède de la Ford GT de course, née en 2016 dans un seul et unique but : remporter sa catégorie aux 24 Heures du Mans, 50 ans après la première victoire de son aïeule, la légendaire Ford GT40.

 

Voilà pourquoi son aérodynamisme apparaît si soigné (cellule étroite et en pointe, long porte-à-faux arrière, ailes arrière « évidées », aileron dynamique…). Voilà pourquoi, en position Track, sa caisse s’abaisse de 

5 cm (!), comprimant au maximum les ressorts classiques qui délèguent leur travail à de simples barres de torsion, comme en compétition. 

Voilà pourquoi enfin, en dépit d’un « simple » V6 biturbo de 656 ch, la Ford GT fait la nique à une Ferrari 488 GTB (V8 biturbo de 670 ch) ou une McLaren 720S (V8 biturbo de 720 ch) lors d’une pointe de vitesse : 347 km/h maxi, contre 330 km/h et 341 km/h pour les deux fusées précitées. 

 

En Ford GT, la question n’est pas de savoir si on veut la garder, mais plutôt si on pourra l’acheter. Au-delà de son prix intimidant (500 000 €, le double de celui d’une McLaren 720S), la Ford GT a enregistré plus de 6 500 précommandes… soit six fois plus que la production annoncée (1 000 exemplaires, à raison de 250 par an).

 

Si les 500 premières Ford GT savent déjà qui seront leurs heureux propriétaires, la seconde moitié du cheptel ne sera pas attribuée avant une réunion programmée début 2018 au siège de chez Ford. L’heure ou jamais de faire jouer ses relations.

Pour une sonorité envahissante, un moteur brutal ou des réactions peu prévisibles en virages, il arrive d’écrire qu’une sportive rappelle une auto de course. Cette comparaison concerne aussi la Ford GT, pour des raisons bien plus nobles : choix techniques inédits sur une voiture de série, efficacité hors-normes à haute vitesse, freinage indestructible. Et même un moteur plus puissant que la Ford GT de compétition, bridée par la réglementation technique du Championnat du monde d’endurance. Déjà un mythe.

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